Extrait de la critique du film At Eternity’s Gate, de Julian Schnabel
Des couleurs éclatantes à la majestuosité des paysages, le lien de Van Gogh avec la nature est intense et on comprend qu’il puise pleinement de ce monde qui l’entoure pour nourrir l’artiste qui est en lui. On est avec lui dans cette frénésie de peindre, maintenant, tout de suite, comme si ce qui se présentait là, l’instant fugace, était à capturer avant qu’éphémère, il ne s’envole. L’indicible se joue dans ces coups de pinceaux où le visible danse avec l’invisible.