Toi le jour qui se meurt dans un doux crépuscule !
Paysage éclairé des rayons flamboyants,
Ondulant sous l’éclat du soleil déclinant,
Emporté par le vent, le passant déambule.
Les teintes mordorées de la fin de l’automne
Habillent d’un ton chaud les arbres diaphanes,
Dernier soubresaut du présent qui se fane ;
Un instant languissant loin du froid monotone.
Dans ce Spleen vespéral résonne la musique,
Autre temps lancinant qui se veut nostalgique
Il remplit les cœurs purs de tristes mélodies.
Ils pleurent transportés, car les doigts pianotent
Jouent un air apaisé ; les feuilles virevoltent,
Proposent à l’hiver une danse infinie.