Ce qui m’a inspirée…

 

A l’aube qui frémit, le souffle du silence

Réveille doucement la nature assouvie.

Gémit le vent glacé, qui ramène à la vie ;

De son chœur lancinant, il crie son opulence.

 

L’univers éthéré, alangui par l’hiver

Lui répond d’un doux chant ; et le blanc se vêt d’or.

Murmure assourdissant de l’obscur qui s’endort,

Au clair qui point soudain, le monde s’est ouvert.

 

Frôlement délicat pour la terre engourdie,

Caresse d’un instant, la conscience étourdie,

L’oxymore éternel, sa saveur douce-amère.

 

La rencontre infinie du jour et de la nuit,

Un ballet incessant du désir qui se fuit,

Le bonheur fugitif d’un amour éphémère.